Poids 1/4 Nous et notre corps…Se libérer du poids de nos émotions qui nous pésent tant

Perte de poids
Poids 1/4 Nous et notre corps…Se libérer du poids de nos émotions qui nous pésent tant

Quel rapport entretenez-vous avec votre corps ?

Rares sont celles et ceux qui sont vraiment heureux de leur corps. Trop fin, trop gros, disgracieux, lourd, volumineux, ses imperfections sont bien souvent nombreuses à nos yeux.
Mais, notre histoire personnelle, nos expériences passées ne nous ont pas forcément donné tous les outils pour le comprendre, lui permettre d’évoluer. C’est là tout l’objet de cette réflexion, comment vivez-vous avec votre corps ? Comment vivez-vous votre corps ? Que symbolise-t-il pour vous ? Quels sont vos éventuels blocages par rapport à lui ?

Nous ne sommes pas toujours tendres avec notre corps. L’aimer, l’apprécier, le chouchouter ne va pas toujours de soi. La faute à de nombreux facteurs, tantôt extérieurs, tantôt plus intimes. Entre codes de beauté, messages négatifs dans l’enfance ou mal-être plus diffus, nous le traitons parfois comme un adversaire, ou bien avec indifférence, alors qu’il est avant tout le compagnon de route de toute notre vie.

Certains seront très exigeants, d’autres distants, d’autres indifférents, d’autres honteux de « ce corps qui les suit partout, tout le temps, et dont il se passerait bien… Il est l’expression de ce que nous voulons tant dissimuler aux yeux des autres autant qu’à nos propres yeux ! Un peu comme si ce que l’on ne voulait pas voir, consciemment ou inconsciemment, voulait tout de même se montrer … un peu pour qu’à un moment où un autre , on finisse par s’occuper de lui ; « de lui » c’est-à-dire du « problème » hébergé par votre corps ; cela peut être des colères ou des tristesses que nous avons délibérément ou pas, enfouies, tout au long de notre vie, des paroles ou des comportements « malveillants », des deuils, des traumas, un sentiment de solitude, une peur de l’abandon, de mal faire, de mal dire…qu’importe le degré de « gravité » car les uns ne ressentent jamais de la même façon, ni à la même intensité, que les autres…

Donc le « ce n’est pas grave, tu t’en fais pour pas grand-chose ! » qui se voudrait être une parole bienveillante et réconfortante au demeurant, ne fonctionne que pour la personne qui l’a dit non pas pour la personne qui l’entend après s’être confiée !

Des émotions, bloquées ou refoulées, se manifestent souvent par des comportements alimentaires non adaptés, soit une alimentation aléatoire « je mange, je ne mange pas, je mange trop, ou plus », elle peut être équilibrée mais sans régularité ; conséquence votre corps se dit qu’il va manquer donc il stocke…., soit une alimentation à base de grignotage « sucré, salé, gras » dont la conséquence est un apport trop important de calories de mauvaise « qualité » et qui peut engendrer des addictions au sucre, à la nourriture … soit une alimentation complétement déséquilibrée sous le couvert de plaisir, de récompense, où on alterne régimes et prises de poids, plaisir et frustration, trop manger et plus manger, se sentir « lourd » ou « mort de faim », et d’autres troubles de l’alimention comme l’alimentation compulsive, l’alimentation nocturne…

Toutes ces situations engendrent un mal être, quelques fois profonds, car elles altèrent votre estime de vous « je suis nul (le), malgré tous mes efforts, je ne maigris pas », votre confiance en vous « je n’essaie même pas, cela ne servira à rien, je n’y arriverai pas » et peu à peu les kilos ou le volume s’installent, le corps devient disgracieux à nos yeux, donc on ne l’aime plus, voire on le déteste, on évite de le regarder, de le montrer…
S’enfouir dans des vêtements, larges, épais, difformes, ne pas se regarder dans un miroir ou l’avoir fait disparaitre de l’appartement… ou au contraire, passer du temps à inspecter son corps et relever jour après jour la moindre petite imperfection, cette attitude révèle ce que nous n’avons pas forcément envie de voir, de dévoiler, toutes ces petites choses, ces émotions, ce que nous pensons avoir mal ou pas fait, les injustices dont on a souffert… ; en fait tout ce qu’on n’a pas ou mal digéré, toutes ces petites choses de la vie que nous accumulons tout au long de notre parcours, que nous gardons férocement en nous, bien cachées, et que nous nourrissons, alimentons, de rancœurs, de jugements, de tristesse, de colère, de culpabilité, à grand coup de chips ou de chamalow…