Mettre toutes les chances de son côté pour que votre décision ne soit pas parasitée
A votre rythme, votre réflexion murit et j’espère qu’elle a porté ses fruits !
Ce mois de novembre sans tabac, est une période propice à la poursuite de votre introspection, sur comment et par quoi vous vous laissez mener par le bout du nez ! Nous allons donc faire le nécessaire pour que vous retrouviez votre liberté « chérie » et adapter, modifier, changer, les habitudes, les comportements, le regard …et peut être, avoir de nouvelles envies, remettre au goût du jour, celles mises de côté, avant le confinement, avant les vacances, avant la rentrée…et qui sait, prendre de nouvelles décisions, pour notre « mieux vivre », mieux être », et nous refaire une nouvelle « peau » !
Au fait ! J’ai une petite idée de motivation « Fumeuses et fumeurs, vous aurez économisé environ 600 euros pour Noel et fumer ne sera plus qu’un lointain souvenir ! »
Voici les trois astuces suivantes, pour diminuer voir stopper une addiction, plus exactement comment modifier votre comportement, (donner de nouvelles infos à votre cerveau afin d’éviter de déclencher « cette habitude, automatisme, réflexe ».
On continue ? On continue !
4 – En parler ou pas à son entourage !
VOUS avez CHOISI de vous défaire de VOTRE addiction qui n’a plus lieu d’être, vous empoisonne, empoissonne les gens qui vous entourent, vous coupe du monde ..etc, toutes les bonnes raisons pour lesquelles vous avez fait ce choix !
Il s’agit d’une démarche PERSONNELLE, et INDIVIDUELLE à la base !!! Vous le faites pour VOUS, le fait de « faire plaisir » est une motivation supplémentaire !
Si vous avez un entourage bienveillant et susceptible de vous encourager, de vous soutenir, de vous accompagner, et que vous avez envie de partager cette expérience avec eux, alors parlez leur en ! C’est une motivation supplémentaire.
Certains préfèreront faire face, seuls, parce qu’ils pensent que c’est un projet qu’ils doivent menés seuls et que ce n’est pas le rôle de leur entourage. D’autres pour éviter :
– les découragements ambiants » involontaires qui mettent une pression, et génèrent du STRESS :
« Tu prends une cigarette alors que tu as décidé d’arrêter de fumer, ça commence bien ! »
« Tu as déjà pris un carreau de chocolat aujourd’hui, non ? »
– les tentations provoquées consciemment ou inconsciemment, parce qu’on est humain et que si l’un essaie et réussit, cela nous renvoie que si l’on essaie il va falloir réussir !
« Un verre de plus ou un verre de moins, ça ne changera rien puisque tu as décidé d’arrêter…. »
« Une dernière …avant le grand saut » … etc
– les petits sarcasmes, qui vous blessent et gênèrent de la TRISTESSE ou de la COLERE :
« Tu as déjà essayé tu n’y es pas arrivé, alors j’attends de voir » … etc
Toutes ces « phrases »… vous renvoie à « Je suis nul », « Je ne suis pas capable », « Je ne termine jamais ce que je commence », « Je n’ai aucune volonté », « Il ou elle, ne m’adresse que des reproches, c’est que il ou elle ne m’aime pas »… FAUX, remettez les choses dans leur contexte !
Vous êtes capables de réussir à terminer avec détermination… mille choses dans votre journée et vous êtes appréciés, aimés pour toutes ces choses !!! Donc, la SEULE, que vous n’avez pas encore faite, c’est modifier votre comportement afin d’éviter de déclencher « cette habitude, automatisme, réflexe » qu’est votre addiction !!!
Le STRESS et les EMOTIONS sont vecteurs d’addiction, alors… INUTILE d’en rajouter !
5 – Se faire aider, soutenir ou accompagner : les causes d’une addiction sont multiples, et ancrées en vous sans que vous en soyez conscients et sans que vous puissiez ne serait-ce qu’imaginer que ceci a engendré cela.
D’autre part, cela vous apportera « des moyens » supplémentaires, pour gérer le stress provoqué par un « changement d’habitude », la culpabilité, provoquer par d’éventuels blocages, gérer « le déblocage » tant espéré, et évincer
«la cause profonde » qui a, à un moment de votre vie engendrée cette addiction.
Un « accompagnement » se choisit en fonction de son degré d’addiction, il ne s’agit pas de déstabiliser mais « d’étayer » une personne.
Addictions sévères et très sévères (Traitement et soutien psychologique) : Consulter votre médecin traitant, un psychiatre, le service d’addictologie d’un hôpital, afin de suivre un traitement approprié et/ou d’être dirigé vers un centre correspondant à votre besoin.
a)Prendre le rendez-vous (plus c’est rapide, mieux c’est ! Action/Réaction) avec votre « accompagnateur » : la démarche est très importante !
Vous avez CHOISI d’arrêter… vous avez CHOISI avec l’aide de qui vous réalisez cette expérience… vous avez la date.
b) Deux possibilités s’offrent à vous :
– Vous êtes fermement décidés et vous vous y tenez.
– Vous êtes fermement décidés et vous êtes en train de vous fabriquer bonnes excuses, peurs, stress ! C’est légitime ! De même qu’avec une mer agitée, vous gardez le cap ; rendez vous quand même au premier rendez vous et faites part à votre « accompagnant » de votre questionnement.
c) – Se rendre au rendez-vous : VOUS êtes maintenant à la moitié du chemin !
6 – Changer ses habitudes : faire en sorte que l’automatisme ne se manifeste pas !
Votre cerveau fait des associations : une action = « votre addiction ». Afin de casser ces habitudes, trouvez 6 possibilités (cela laisse le choix à votre cerveau de se procurer le plaisir équivalent à votre addiction) pour les remplacer.
Exemples : Une famille comme les autres…
Monsieur A. se réveille à 6 h, il le lève, prépare son café, et fume une cigarette en se préparant le second café, au troisième café il fume sa seconde cigarette, il dit avoir besoin de tout ça pour se réveiller malgré que ses enfants lui disent tous les matins que le tabac froid ne sent pas bon ! Il se rend sur son lieu de travail, avec sa voiture, qui sent elle aussi le tabac, malgré qu’il prenne bien soin de fumer les fenêtres ouvertes afin de ne pas sentir trop le tabac en arrivant au bureau, malgré le cendrier presque plein, sur le trajet, il s’arrête au bureau de tabac et arrive au bureau à 7 h30. Après un autre café, il sort fumer sa cigarette puis se rend dans son bureau, après s’être repris un café en passant devant la machine de son étage. Il est 8 h, lecture des mails, arrivées des collaborateurs (bonjour, je vais me chercher un café, tu en veux un ? Oui merci), rendez-vous (voulez-vous prendre un café, oui), 10h 30, aubaine, un coup de fils à passer, Monsieur A. sort passer son appel téléphonique dehors en fumant sa cigarette, puis regagne son bureau en reprenant un café au passage. 12h30 déjeuner avec un collègue, Monsieur A. ne boit pas de vin le midi car il fait attention à sa santé, à la fin du repas café, cigarette. 14 h retour au bureau, il reprend un café…et reçois ses rendez vous (+1, +2 café), 17 h réunion, aubaine, tout le monde a pris un peu de retard, et j’ai un coup de fils à passer, pendant que je m’offre une cigarette. 17h15 réunion, sortie 18 h 30, lecture d’un dossier urgent. 19h30 en route pour la maison, Monsieur A. s’arrête dire bonjour à ses parents et en profite pour boire son premier verre d’alcool de la journée, puis un deuxième (+4 cigarettes) ; 20h15 retour à la maison, Madame A., a comme tous les soirs préparé, un bon repas avec des produits de qualité et équilibré pour toute la famille, en attendant que tout soit prêt, Monsieur A. se sert son troisième verre et une cigarette, tout en discutant avec sa fille de son problème de poids en lui offrant de partager ses chips.
20h30 « A table » repas équilibré, un verre de vin pour trinquer avec son épouse, un verre pour accompagner le fromage, il ne prendra pas de dessert comme il fait attention à sa santé, donc il offre gentiment sa part à sa fille qui est gourmande et que son fils surveille de manière drastique son alimentation car il est très sportif et met un point d’honneur à avoir une hygiène de vie parfaite, être en pleine forme pour s’entraîner encore et encore, pour remporter tous les championnats et que son père qui réussit tout le temps tout, soit fière de lui ; par contre il aurait volontiers pris un carreau de chocolat en regardant une émission ( + 3 cigarettes) mais malheureusement la tablette qu’il a entamé la veille s’est fait croquée par Madame A. dans la journée, entre deux clients, comme tous les jours.
Je vous laisse faire le compte de ce que Monsieur A. et sa famille consomme dans une journée « classique ».
Changement d’habitudes
Jour J pour Monsieur A., après avoir pris conscience que malgré le fait qu’il essaie de prendre soin de sa santé, et de montrer l’exemple à sa famille, il est tout de même addicte à la cigarette, au café, à l’alcool, que son épouse est addicte au chocolat, sa fille à le nourriture et son fils au sport ! Donc aujourd’hui, je me reprends en main en modifiant mes habitudes :
1er jour :
Je décide aujourd’hui que je ne fume plus dans les espaces clos, voitures,
maisons, bureau.
Nettoyer la voiture et y laisser un paquet de bonbons à la menthe forte sans sucre puisque j’ai décidé que désormais je prends un bonbon pour le trajet (- 4 cigarettes)
Ranger les cendriers de la maison, puisque désormais je ne fume plus dedans. (– 2 le matin, – 2 chez les parents, – 3 le soir) ; cependant, on en garde une le matin, une en rentrant, et une en soirée à fumer dehors.
2eme jour :
Je décide aujourd’hui que désormais je ne fumerai pas avant d’être au bureau, donc -1
2 changements d’habitudes = 12 cigarettes en moins
3éme jour :
Plein de bonne volonté et parti sur sa lancée, Monsieur A. décide de modifier son comportement vis-à-vis de l’alcool.
1- Monsieur A. va aussi modifier son comportement avec l’alcool, sans priver ses parents de sa visite et du partage d’un bon whisky avec eux, alors il explique qu’avec ses nouvelles résolutions pour prendre soin de sa santé, deux verres c’est trop, il en prendra deux petits avec de la glace ou de l’eau pétillante etc… -1
2- Désormais en rentrant, il prend directement un verre vin avec son épouse qui termine le repas, en discutant de leurs journées. – 2 cigarettes – 1 verre – 1 grignotage pour lui et pour sa fille.
3- En modifiant 3 habitudes, il a considérablement diminué sa consommation de tabac, et n’a donc plus besoin de faire un détour quotidien pour aller au bureau de tabac, il peut désormais aller au bureau un jour sur deux, à pied, 20 mn aller, tout en s’arrêtant quotidiennement chez ses parents et en ayant une activité physique régulière.
A vous de mettre en place vos « modifications » de comportement, simples, sans que celles-ci se transforment en contraintes, munissez de ce dont vous avez besoin pour ne pas en manquer, tenez vous à vos nouvelles décisions, ajustez les si nécessaire.
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